Bonne année, mauvaise année ?

Bon thème, mauvais thème ? Voilà des jugements de valeur auxquels l’astrologie ne peut guère répondre… Elle nous donne une vision du monde axée sur les notions de croissance/décroissance, stabilité/instabilité, cyclicité… Elle rejoint cette pensée taoïste : La seule chose qui ne change pas, c’est le changement ! L’astrologie est un langage symbolique qui nous parle du mouvement incessant de la vie et n’a que faire des appréciations des hommes…

Donc, 2015 : la balance penche globalement – encore – du côté de la remise en cause radicale de l’ordre établi – ou qui cherche laborieusement à s’établir. D’une façon générale, c’est une année où les choses auront du mal à se stabiliser, se poser, aboutir, s’ancrer sur la durée ; en revanche, c’est une année pour transformer, redéfinir, réajuster, réinventer…

25 01 2015 : Lune/Uranus/Noeud Sud carré Pluton

Le climat de fond est toujours défini par une crise majeure (Uranus/Pluton 2011-2016) axée autour des questions d’énergie (problèmes de ressources, émergences de nouvelles solutions) symbolisées par Uranus en Bélier, des questions politiques (remise en cause radicale des structures établies et notamment de la notion de hiérarchie) symbolisées par Pluton en Capricorne, et nous rend collectivement plus sensibles (fascination ou répulsion) à la violence, au pouvoir absolu et à la répression qu’il entraîne (carré Bélier/Capricorne).

Le langage astrologique nous montre les deux faces d’une même vérité : il n’évoque donc jamais une détermination fataliste, mais toujours un axe d’interprétation. L’actuelle dissonance de fond Uranus/Pluton peut donc aussi bien manifester la tendance à la destruction que la naissance d’un monde nouveau ; les deux tendances peuvent coexister – et coexistent, de fait.

Ce climat transformateur sera actif jusqu’en août (Saturne faisant le relais entre les deux planètes entre mai et août) puis en octobre, et surtout fin janvier, début mai, puis en octobre. A l’échelle individuelle, il concernera particulièrement le 2e décan des signes cardinaux.

Simultanément, en février s’amorce une autre dissonance planétaire (Saturne/Neptune) qui va se former véritablement en novembre. Elle semble mettre l’accent sur les questions religieuses et philosophiques, sur les croyances et les aspirations – et peut-être sur une certaine errance spirituelle, et de possibles conflits idéologiques (opposition laïcité/religion).

Individuellement, elle concerne le 1er décan des signes mutables, lesquels peuvent se sentir personnellement concernés par ces questions, et plus largement par la nécessité d’ajuster rêve et réalité, aspirations et mode de vie .

En mars, puis en juin se profilent les ouvertures les plus prometteuses en termes d’innovation, de renouveau, de progrès (Jupiter/Uranus). Il s’agit des retombées de septembre dernier. Sur le plan individuel, c’est le 2e (et en juin le début du 3e) décan des signes masculins qui se réjouira de ces belles avancée…

Fin juillet-début août est un temps fort sur le plan de la transformation, de la remise en question de l’ordre établi, des contrats, des statuts – surtout pour le 2e décan des signes cardinaux et la fin du 3e décan des fixes (Jupiter/Saturne).

En septembre, les questions d’ordre religieux, philosophique et spirituel seront de nouveau à l’ordre du jour, ainsi que, sur le plan individuel surtout, l’affirmation des qualités, des dons (1er décan des signes féminins). Cas particulier : les signes mutables, davantage portés à l’aveuglement, à l’illusion que les autres – ce qui peut se solder en fin d’année par un retour brutal à la réalité (voir Saturne/Neptune).

Octobre enfin se caractérise par l’émergence d’un succès, d’un enrichissement, d’une reconnaissance (Jupiter/Pluton) ; la tendance générale est à l’assise d’un pouvoir, à un rayonnement fécond ; seront concernés par cette riche floraison, les 2e décan des signes féminins

Bonne année !