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Isabelle Teissier du Cros

Praticienne en Astrologie Structurale

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  • 2021 : du nouveau, du renouveau ?

    Jan 4th 2021

    By: admin

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    21 décembre 2020

    Conjonction Jupiter-Saturne Verseau 2020 12 21

    La conjonction Jupiter-Saturne au premier degré du Verseau a fait beaucoup parler d’elle. Textes et photos ont défilé sur le net.

    C’est la sortie du tunnel – même si l’ambiance reste encore morose, plombée par une année marquée par les interdits, le confinement, la peur et parfois le deuil, tous attributs de la face sombre du Capricorne où trois planètes lentes se sont réunies.

    L’an neuf commence ici, ce 21/12/2020 (jour 1 pour ceux que les nombres intéressent !).

    Regardons-y de plus près :

    Jupiter et Saturne, fraîchement sortis de l’hiver Capricorne (Terre) pour entrer dans celui, plus lumineux, du Verseau (Air) et faire vibrer l’espérance qu’il symbolise. Si l’on détaille les événements :

    – fin de la triple conjonction (Jupiter/Saturne/Pluton) en Capricorne

    – entrée de deux planètes lentes sur trois en Verseau

    – conjonction de ces planètes.

    Trois éléments majeurs qui concordent vers la fin d’une ambiance dure, règlementée, autoritaire, liberticide, et l’émergence de volontés républicaines, portées par le Verseau humaniste. Ces volontés, (ces révoltes ?) pourront se cristalliser (conjonction) dans un ordre nouveau.

    Janvier-février 2021 : nouvelle donne

    Jupiter-Saturne carré Uranus 2020 01 18

    Bien entendu, le passage d’un état à un autre ne se fera pas sur un ruban de velours. Chacune à son tour, les planètes en jeu vont se heurter à Uranus :

    18/1 :  Jupiter carré Uranus

    17/2 : Saturne carré Uranus

    14/6 : Saturne carré Uranus

    24/12 : Saturne carré Uranus… se poursuit en pointillé jusqu’à l’automne 2022.

    On ne peut séparer la conjonction, fondatrice d’un nouvel élan, d’un espoir collectif (Verseau), du rôle puissant d’Uranus (maître du Verseau) qui va en décupler les tendances révolutionnaires.

    Toute l’année 2021 se place sous ce carré Saturne Verseau – Uranus Taureau, bousculant la fixité de leurs signes et de l’ordre établi.

    Soleil-Jupiter-Saturne carré Lune-Mars-Uranus 2021 01 21

    2021 : le temps des réformes

    …voire des révolutions ! C’est à quoi le Verseau et Uranus, tous deux symboles d’éveil et de progrès, font songer.

    Décembre 2020 a redistribué les cartes, le début de la nouvelle année pose le décor: les idées fusent, les cadres et les interdits sont remis en question ; c’est l’audace, l’espoir, la liberté qui reprennent leurs droits, mais peut-être dans l’insurrection, voire la violence. En janvier (le 21) Mars se joint au trio, mettant le feu aux poudres.

    Comme l’ordre établi ne se laisse pas ébranler comme ça, de nouveaux coups de butoir viennent secouer l’édifice en juin-début juillet : autant de brèches qui s’ouvrent, d’occasion pour un vent nouveau de souffler.

    Quelques mois d’accalmie d’août à novembre…

    Décembre 2021 : conclusion

    C’est à la veille de Noël que se confirme le changement : changement social, changement de choix économique et écologique en réaction aux années de désillusion qui ont vu l’agonie d’un modèle à bout de souffle. Le 24 décembre se poursuit l’avant-dernier carré Saturne-Uranus (qui va se poursuivre en 2022).

    2021 est une année de redistribution des cartes, qui nous donne les moyens de faire triompher la foi en l’humanité (nous préparons la magnifique conjonction Jupiter-Neptune en Poissons du printemps 2022), le renouveau économique (2024) que les années suivantes établiront comme nouveau système mondial (harmoniques Saturne-Neptune/Uranus/Pluton en 2025-26).

    Les dés ne sont pas jetés !

    C’est le message des planètes en 2021.

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  • Pandémie

    May 8th 2020

    By: admin

    No comments

    Prévoir

    Contrairement à une idée aussi répandue que tenace, comme toutes les idées reçues, l’astrologie n’est pas l’étude des influences planétaires. Il ne s’agit pas de prévoir quelles foudres vont affecter le monde ou bouleverser une destinée ; il n’est pas question de causalité (pour l’école de pensée à laquelle j’appartiens), mais de synchronicité entre le cosmos et le monde terrestre, nés des mêmes atomes.

    L’astrologue cherche avant tout à observer, comprendre, donner du sens ; la prévision, hautement spéculative, se base sur l’interprétation du symbole polymorphe, et les cycles planétaires (sachant que le ciel ne s’ordonne jamais à l’identique).

    5 avril : concentration des planètes lentes sur 100°

    L’astrologue peut voir de quel côté souffle le vent, mais pas où la feuille atterrira…

    Ce préambule posé, les astrologues voyaient arriver l’année 2020 avec inquiétude et curiosité : tous les facteurs étaient en place pour une crise majeure, en germe depuis plus d’un-demi-siècle, dans une société devenue dysfonctionnelle dans ses fondements éthiques et politiques :

    – la concentration des planètes lentes sur un gros quart du zodiaque à partir d’avril, affichant une sorte de déséquilibre des forces dans le système solaire (voir l’article de F. Pascaud sur l’indice cyclique, événement synchrone des crises d’après André Barbault*) ;

    – le triple alignement Jupiter/Saturne/Pluton à la fin du Capricorne (le plus récent remonte aux alentours de 1520), qui le confirme (voir les vidéos de Christian Duchaussoy)

    18/3: Jup/Sat/Plu +Lu/Ma

    Uranus semi-carré Neptune

    – le semi-carré Uranus/Neptune, aspect de crise présent depuis 2017 et jusqu’en avril 2020, parfaitement cohérent avec une menace sanitaire d’envergure mondiale. Il s’agit du premier cap important depuis la conjonction des deux planètes (entre 1989 et 1997) qui a vu des innovations déterminantes : voir à ce sujet les recherches d’Astropopote.

    L’échéance du premier semi-carré représente un choix décisif pour l’humanité à propos des directions prises à la conjonction.

    conj. Uranus/Neptune 1989-1997

    Il est intéressant de constater que la triple conjonction actuelle Jupiter/Saturne/Pluton et la conjonction Uranus/Neptune des années 90 se sont formées au même endroit du zodiaque : dans le signe du Capricorne, symbole de structuration du pouvoir, d’autorité hiérarchique, de Politique dans l’acception la plus large du terme. Ces événements planétaires détiennent une charge symbolique forte dans le sens d’un démantèlement, et d’une restructuration fondamentale.

    Qu’allait-il en découler ?

    Comment allait se manifester cette conjoncture astrale explosive ?

    Pouvait-on imaginer que l’énergie serait à disposition pour opérer les transformations qui s’imposaient de tous les côtés ?

    L’Astrologie Mondiale établit un corollaire entre l’histoire de la Chine communiste et le cycle Saturne/Pluton. On pouvait s’attendre (voir mon article sur 2020) à ce que la Chine joue un rôle déclencheur dans cette crise.

    Si tous les astrologues s’accordaient sur une crise violente, feu André Barbault, spécialiste en astrologie mondiale, fut l’un des rares a avoir brossé un tableau assez visionnaire :

    « Il se pourrait bien que nous soyons sérieusement menacés d’une nouvelle pandémie au cap de 2020-2021, à la pointe la plus basse de l’indice cyclique de tout ce XXIe siècle, avec le quintette des lentes rassemblées sur une centaine de degrés, une conjonction Jupiter-Saturne-Pluton pouvant plus particulièrement, et même spécifiquement, se prêter au «tissu» de ce déséquilibre. Il n’en demeure pas moins que cette configuration puisse aussi transférer son noyau de dissonances au terrain des catastrophes géophysiques, sans épargner en dernier lieu la scène des affaires internationales, Nature et Société étant indistinctement touchées » (Aperçu sur les pandémies, Revue L’Astrologue n°177, 2011).

    Si le sujet mériterait une étude astrologique approfondie sur l’histoire des pandémies d’une part, et d’autre part sur la chaîne de causalités qui a débouché sur celle de 2020, ce n’est pas mon propos aujourd’hui, à l’heure où les publications et communications se multiplient dans une forme de frénésie peu propice au jugement. Le sujet mériterait un livre entier…

    Mon propos aujourd’hui, à quelques jours du déconfinement programmé le 11 mai, est de tenter de brosser la tendance des mois à venir – et la morale de l’histoire.

    – L’indice cyclique dessine une première grande zone d’instabilité entre 2020 (le 5 avril) et 2022 (angle 100°)**. Le contexte de crise reste présent pendant (au moins) ces trois années.

    – La triple conjonction de planètes lentes (Jupiter/Saturne/Pluton) en Capricorne (dernier décan) s’étale grosso modo toute l’année 2020, le terrain étant déjà préparé par la conjonction Saturne/Pluton en orbe en 2019 ; du côté des planètes donc, pas de signe d’amélioration dans les mois qui viennent.

    – au cours de cette période, les mois les plus critiques (réactivés par Mars) sont les suivants : mars (explosion de la pandémie dans le monde), puis d’août à décembre.

    – Nouveau facteur à prendre en compte : un carré Vénus/Neptune, qui s’étale grosso modo de fin avril à fin juillet (avec un relâchement de fin mai au 20 juillet)***. Cette configuration indique, d’une part, une tendance générale à un rapport débridé au plaisir (accentué par le déconfinement et les beaux jours), aux engouements illusoires, à l’absence de jugement ; d’autre part, un risque accru de contamination.

    On peut s’attendre :

    – soit à une deuxième vague dès la sortie du confinement, avec aggravation à partir d’août

    – soit à une aggravation de la situation économique et sociale, dans une sorte d’euphorie aveugle jusqu’à fin juillet, puis avec un retour de manivelle particulièrement violent à partir d’août.

    Quelle que soit la nature des événements, le plus important est de garder à l’esprit les idées suivantes :

    – Nous nous trouvons dans une dynamique de fin de cycle, de fin d’un ordre ancien, et d’ouverture (possible) vers une nouvelle organisation mondiale

    – Il existe une montée des pouvoirs « souterrains » (traitement des Big Data, systèmes de surveillance (drones…), utilisation de l’Intelligence Artificielle, manipulation génétique…) et de leurs dérives. La conjonction Saturne/Pluton à elle seule (fréquence : 40 ans) évoque pour l’astrologue la montée d’un climat de contrôle, d’autorité, voire de violence, mais aussi de secret, de manipulation cachée. Il est intéressant de constater que le dernier cycle Saturne/Pluton s’est formé au début des années 80, lorsque la politique néolibérale de Reagan a ouvert la porte à la financiarisation (symbolique plutonienne du pouvoir caché). Pourrait-on espérer que ce nouveau cycle en permette le démantèlement ? ou au contraire un durcissement ? L’opportunité est là, et n’attend que l’expression des volontés !…

    – Enfin, l’horizon de 2021 annonce de grosses tensions économiques et sociales (Saturne/Uranus) notamment au sein de  l’Occident. L’astrologie ne dit pas quelle en sera l’issue : il s’agit d’un changement de cap, qui peut tout aussi bien aller vers le haut (une plus grande conscience, une volonté sincère de redresser la barre et de régler les problèmes ensemble) …que poursuivre la chute vers le bas (le pouvoir, la dictature de l’argent, le rejet de l’Autre, la destruction…). Si l’épidémie semble être enrayée début 2021, il est à espérer qu’en effet, elle aura servi à une prise de conscience des peuples, et une prise de responsabilités des gouvernements…

    En conclusion, nous sommes loin d’une sortie de crise.

    Côté pandémie, la plus grande prudence est de mise à l’approche de ce déconfinement programmé, que ne justifient pas les éléments dont disposent les décideurs.

    Fin d’un ancien monde, possibilité d’un nouveau : les planètes ne font que confirmer ce que chacun de nous ressent. Si l’on peut douter que l’Homme aura la force de faire les bons choix pour protéger et respecter la vie, on peut être sûr que tout est là, l’énergie est à dispositiion, jusqu’à la fin de l’année, pour renverser la vapeur et inventer “le monde d’après”.

    8 mai 2020

    ————————-

    * d’après une théorie d’Henri Gouchon
    ** entre avril 2020 et janvier 2024, Jupiter va balayer le cadran zodiacal où se trouve massées les autres planètes lentes ; les pics de l’indice cycle à l’intérieur de cette période de quatre ans : le 1/1/2021 (102°), le 18/1/22 (104°), le 22/1/23 (107°), le 27/1/24 (119°), à la suite de quoi l’angle va en s’élargissant du fait de Jupiter qui sort de l’ensemble. La prochaine échéance de tension sera au premier carré de Jupiter, entre août 2024 et (surtout) sept 2025 si l’on se rapproche de la révolution de 1848 où s’est produit le même contexte planétaire.
    *** la boucle de rétrogradation de Vénus s’étale de 5° à 22° des Gémeaux entre le 8 avril et la fin juillet.

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  • 2020

    Jan 7th 2020

    By: admin

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    janvier 2020

    Une année intense !

    Petit préambule à propos du “déterminisme astral“: à l’échelle de l’individu, le déterminisme recule face aux avancées de la conscience. Pour le dire autrement, est déterminé physiquement ce qui est inerte ; dès lors que naît un embryon de conscience et de volonté (de désir), le message des planètes change de langage, et l’expérience vécue change de forme.

    C’est une vérité dont j’ai toujours eu l’intuition, et qui m’a été confirmée en lisant le passionnant ouvrage collectif de Campion, Baigent et Harvey : “Astrologie Mondiale”; les auteurs affirment que la masse est plus prévisible et plus déterminée que l’individu, et que les prévisions astrologiques peuvent donc davantage  s’appliquer à la foule qu’à un être humain isolé. Voilà qui laisse réfléchir.

    Voici donc un coup d’oeil sur cette année importante, à l’échelle du collectif.

    Saturne/Pluton (et Jupiter)

    Chez les astrologues, l’actualité planétaire fait couler beaucoup d’encre : il n’est que de regarder sur la toile les articles qui foisonnent à propos de la fameuse conjonction Saturne/Pluton qui se produit en janvier 2020, et dont le cycle est d’une quarantaine d’années.

    Il faut cependant reculer d’environ 500 ans pour retrouver ces deux planètes conjointes  dans le signe du Capricorne (ce qui nous amène au début du XVIe siècle, à l’heure de la Réforme Protestante, des colonisations espagnoles, de la Renaissance…).

    Cette conjonction Saturne/Pluton en Capricorne, soutenue en janvier par trois autres planètes plus rapides, signe l’effondrement de cet ancien monde (déjà très déstabilisé, au cours de la dernière décennie, par le carré Uranus/Pluton). Les deux planètes signifient la fin, la coupure (Saturne), la destruction et la transformation (Pluton). Le Capricorne étant en correspondance avec les structures politiques, l’organisation sociétale, cette conjonction signe la fin d’un ordre ancien.

    Sur le plan géologique, les trois facteurs en jeu (Saturne, Pluton, le Capricorne) ayant tout trois un rapport étroit à la terre, on peut imaginer de fortes pressions telluriques et une recrudescence de tremblements de terre, éruptions volcaniques…

    Calendrier

    Le tableau ci-contre montre les périodes où les planètes rapides renforcent et révèlent l’action des grands cycles de planètes lentes. En bleu, les aspects harmoniques, plutôt fluides ; en rouge, les phases de tension et d’action. En noir, les phases neutres.

    Le cycle Uranus/Neptune termine en avril sa phase de semi-carré (45°) initiée l’été 2017 ; l’instabilité et le chaos s’apaisent progressivement, pour laisser place à une tendance beaucoup plus rigide, à un ordre imposé.

    Le recours à l’autoritarisme politique n’est pas à exclure, ainsi que la montée du racisme (Saturne et Pluton sont, chacun à leur manière, en correspondance avec une recherche de pureté qui peut engendrer des dérives, ainsi que l’histoire nous l’a montré au siècle dernier).

    La République Populaire de Chine, ainsi que l’Etat d’Israël, sont en résonance avec le cycle Saturne/Pluton (André Barbault dixit) : ces deux pays vont certainement jouer un rôle important cette année.

    Mars : le feu aux poudres – ou le passage à l’acte

    18 mars 2020

    La justice et la liberté auront  fort à faire cette année pour s’exprimer. Durant la seconde quinzaine de mars, cinq planètes s’alignent dans le dernier décan du Capricorne (le dessin ne fait pas apparaître la distance réelle, mais l’alignement Lune-Mars-Jupiter-Saturne-Pluton se produit le 18 mars). Le passage de Mars sur les trois planètes plus lentes va cristalliser la conjonction ; c’est l’un des créneaux les plus chauds de l’année, où vont s’accumuler les facteurs de tensions.

    16 oct 2020

    A partir du mois d’août, la planète Mars va stationner “chez elle” en Bélier (sa boucle de rétrogradation s’étalant d’août à décembre), formant un angle dissonant de 90° au dernier décan du Capricorne. C’est au cours de ces cinq mois que se manifesteront les conséquences des événements survenus à l’équinoxe de printemps. Cinq mois de tensions qui aboutiront nécessairement à une profonde transformation.

    Jupiter/Neptune : l’espoir

    Le sextile (angle harmonique) Jupiter-Neptune, actif en février, puis de juillet à octobre, se présente comme le “joker” de l’année : il ouvre la porte à l’espoir, à la paix, à l’amour et à la liberté, faisant un modeste pendant à l’impressionnant tandem en Capricorne. Il représente la tolérance dans un contexte où l’intolérance fait rage.

    L’année se termine par la rencontre de Jupiter et de Saturne entre la queue du Capricorne et la tête du Verseau ; une conjonction qu’harmonisent les planètes rapides. Elle laisse supposer l’expression de volontés plus humanistes, et la mise en oeuvre de lois plus justes…

    Le monde actuel cherche désespérément à se réinventer. Comptons sur les esprits éveillés, inspirés par le couple Jupiter/Neptune, pour l’orienter vers la guérison de notre bonne vieille planète et ses habitants…!

    Je vous souhaite une belle année et une décennie féconde.

    “…Sois joyeux dans l’instant présent où tu vis, Car la vie elle-même est dans le souffle qui passe.” (Omar Khayyam)

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  • Nouvelle Lune du 6 mars 2019

    Mar 5th 2019

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    La lunaison est la pulsation du couple Terre/Lune ; chaque mois, la Nouvelle Lune marque un nouvel inspir collectif, dont l’énergie dépend du contexte planétaire ; chaque mois s’opère une nouvelle “fécondation cosmique”, s’initie une nouvelle dynamique.

    Qu’ y a-t-il “dans l’air”, qui influe peu ou prou sur nos humeurs, nos intentions, voire le cours de nos existences ?

    Bien que j’aie ralenti le rythme des publications sur les lunaisons, je ne pouvais faire l’impasse sur celle du 6 mars, qui se trouve en conjonction exacte avec mon Soleil…!

    La rencontre soli-lunaire se place donc à 16° des Poissons, conjointe à Neptune, Maître du signe (et à Vesta), semi-carré à Uranus, carré à Jupiter, sextile à Saturne et à Mars.

    Nouvelle Lune du 6 mars 2019

    L’impulsion donnée par la Nouvelle Lune, sur un plan général et collectif, est de nature Poissons : focalisation sur les valeurs de compassion, sur les démunis, les laissés-pour-compte, les victimes… et sur ceux qu’anime un idéal humanitaire, sauveur.
    Le chaos, la confusion, les débordements sociaux, les mouvements de masse… autant de dérives que confirme le carré de Jupiter, lequel évoque cependant aussi une certaine exubérance, la joie du partage, l’enthousiasme…

    Le semi-carré à Uranus ajoute une note éruptive, insurrectionnelle ; Saturne apporte une note de structuration et de durabilité, profitable à ce climat très flou.

    Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec le mouvement des Gilets Jaunes, mais il y a d’autres manifestations dans le monde.

    A noter que ce climat Neptune/Uranus/Saturne/Jupiter est celui qui reste ambiant toute l’année (voir : 2019). Mais la lunaison se produisant exactement sur l’un des points de la figure la renforce dans sa globalité pour tout le mois.

    À l’échelle individuelle, les signes Féminins du second décan seront les premiers concernés ; les Poissons et les autres Mutables du second décan seront plus sensibles au caractère chaotique du climat : il s’agira d’être attentif à ne pas tomber dans l’excès en tous genres, dans une dispersion et une agitation improductives.

    En revanche, ce qui les animera sera un besoin conjugué de changement, peut-être d’intégration dans un mouvement collectif, en tout cas de cohérence avec leur idéal.

    Bonne lunaison !

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  • 2019, suite.

    Jan 26th 2019

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    janvier et juin 2019

    Du 6/1 au 5/3 : une période très particulière

    La période actuelle présente des particularités vraiment remarquables.

    J’ai évoqué dans mon précédent post sur 2019 (ci-dessous) la dynamique des planètes entre elles (et notamment le triangle dissonant Jupiter/Uranus/Neptune), lequel reflète assez bien le chaos social actuel ; j’ai parlé des trois planètes (Jupiter, Saturne et Neptune) en position de force dans leur domicile (Sagittaire, Capricorne, Poissons).

    Je voudrais à présent rajouter la notion du mouvement direct de toutes les planètes depuis le 6 janvier.

    Mouvement direct, dynamique en avant

    C’est un phénomène relativement rare, qui ne s’est pas produit depuis février 2017 et  ne s’observera pas avant janvier 2020 ; le reste du temps, une planète au moins sera “rétrograde”.

    6/1-5/3/19 aucune planète rétrograde

    Cette convergence unanime de toutes les planètes du système solaire dans sa marche “en avant” se reflète sur la Terre comme un déploiement des énergies, une poussée vers l’avant, vers l’action, vers l’avenir, vers le renouveau.

    Signification des mouvements Direct et Rétrograde

    Les planètes tournent toutes dans le même sens sur le plan de l’écliptique ; elles se lèvent à l’Est comme le Soleil. Du fait de la rotation de la Terre, chaque planète se lèvera à son tour tous les jours.

    De notre point de vue d’observateur terrien, le mouvement apparent d’une planète peut “avancer” ou “reculer” sur l’écliptique, marchant à contre-courant des autres. Dans le premier cas, il s’agit du mouvement “direct”, qui va dans le sens du monde, s’exprime en s’extériorisant ; dans le second, on parle de mouvement “rétrograde”. Le phénomène de rétrogradation est expliqué d’un point de vue astronomique sur cette page.

    Sur un plan mondial (l’interprétation est différente pour le thème natal d’un individu), la planète revenant sur ses pas va marquer un ralentissement, un frein dans le domaine qu’elle symbolise ; le temps de la rétrogradation va être un temps pour revenir sur ce qui s’est passé lors de son premier passage. Il y aura donc concentration de son effet sur les degrés du zodiaque qu’elle parcourt dans sa boucle de rétrogradation.

    gap47.astrosurf.com

    Mouvement direct et planètes en maîtrise

    La planète “directe” avance en terre nouvelle. Même si son mouvement cyclique implique une répétition, le contexte toujours différent dans lequel elle évolue donne toute sa nouveauté à sa progression, que l’on peut apparenter à une avancée en terre inconnue.

    Toutes les planètes directes jusqu’au 5 mars donnent cette impression de dynamique exploratrice. Une période particulièrement dynamique donc, propice au renouveau – mais aussi, il faut le dire, aux excès en tous genres. Mouvement direct + planètes en domicile + la configuration Jupiter/Uranus/Neptune = énergies débridées, désinhibition, expression et échanges stimulés, mais aussi porte ouverte à une certaine forme de chaos, Uranus et Neptune ayant tendance à faire exploser les cadres.

    Sur un plan individuel, c’est une période pour aller de l’avant, et “Plonger dans l’inconnu pour trouver du Nouveau !”, pour reprendre la phrase de Baudelaire… Tout le monde est concerné, sauf le 1er décan des Bélier, Taureau, Cancer, Lion, Balance, Scorpion, Capricorne et Verseau.

    Bonnes innovations !

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  • Les planètes en 2019

    Jan 9th 2019

    By: admin

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    Oppositions de forces contraires

    Dès janvier, la quasi-totalité des aspects qui se produiront au cours de l’année sont présents. Le climat chaotique du mois est donc très représentatif du reste de l’année, du moins jusqu’en octobre. La fin d’année présente une détente et favorise l’émergence de solutions.

    Les planètes en 2019

    Trois planètes (Neptune, Saturne, Jupiter) se trouvent “chez elles” (Poissons, Capricorne, Sagittaire), ce qui est assez rare. L’énergie de la planète et du signe s’associant naturellement, des forces importantes seront en jeu. La tiédeur n’aura  pas sa place cette année !

    Sur le plan mondial

    Le climat pour le monde est caractérisé par les grands cycles de planètes lentes.

    Uranus/Neptune

    De l’été 2017 au printemps 2019, c’est le semi-carré  qui est en jeu : second temps fort qui fait suite à la conjonction Uranus/Neptune de 1993.

    Cet aspect de crise reflète les tensions mondiales actuelles*. On peut parler d’une crise de croissance, d’une tension de l’ancien monde vers un nouveau. Le semi-carré (angle de 45° par rapport à la terre) en début de cycle est une phase décisive qui conditionne la suite : comme si le monde se trouvait maintenant face au choix de sortir des ornières, de prendre le risque d’une innovation radicale, ou bien de retourner vers les fonctionnements anciens, devenus obsolètes et dangereux pour sa survie. Les planètes symbolisent clairement cet “embranchement” où nous nous trouvons actuellement : d’un côté la conscience solidaire (Neptune en Poissons), avec les autres humains comme avec la Nature dont nous dépendons, de l’autre l’individualisme et la croissance matérielle (Uranus en Taureau), qui aujourd’hui n’a plus de sens mais continue mordicus à entraîner le monde.

    Jupiter, en s’associant à Uranus/Neptune jusqu’à la mi-février, puis de nouveau en juin, agit comme un amplificateur. Ces mois se présentent comme les plus « chauds » et les plus chaotiques de l’année, tout en offrant une réelle opportunité de changement comme toutes les crises.

    A partir de juillet, le semi-carré se dénoue progressivement : le second semestre sera plus calme, mais laisse le couple Saturne/Neptune seul à la barre. Décembre promet une belle énergie de renouveau (Jupiter/Uranus) : des solutions inédites et certainement inespérées se présentent.

    Saturne/Neptune

    Le sextile présent tout au long de l’année sera d’autant plus stabilisateur que les planètes se trouvent en position de force dans leur domicile. Cette stabilisation est aussi résistance au changement ; elle reflète la force conservatrice (sur le plan politique notamment) qui tire en arrière face à la dynamique de libération, de renouveau, voire de révolution signifiée par Uranus/Neptune… En résumé, l’ancien monde ne se laisse pas enterrer comme ça et met en place des stratégies solides pour se maintenir.

    Saturne/Pluton

    Saturne s’approche de la conjonction à Pluton au printemps : c’est en janvier 2020 qu’elle se formera tout à fait. Elle annonce un durcissement, un climat propice aux extrémismes et notamment aux régimes totalitaires. Le printemps nous apportera donc quelques signes avant-coureurs de ce qui risque de se mettre en place par la suite. Ce nouveau cycle Saturne/Pluton qui s’apprête à se reformer sera porteur d’un ordre nouveau, quel qu’il soit. Il y a là matière à mettre en place des lois durables ; à nous de faire en sorte qu’elles soient également justes.

    Conclusion

    Le changement est bien là, et le monde nouveau (Uranus/Neptune) devra s’imposer malgré les résistances (Saturne/Neptune). “Le monde n’est pas malade, il enfante” pour citer de Teilhard de Chardin… La difficulté sera de gérer les positions totalitaires.

    Sur le plan individuel

    Le point de vue est tout autre quand il s’agit d’un individu – ici représenté par son signe solaire et son décan (seule une analyse personnalisée peut aller plus loin). Je parlerais surtout des zones zodiacales pointées par la conjoncture planétaire en 2019. Précisons pour ceux qui connaissent leur thème que les zones zodiacales en jeu peuvent aussi concerner d’autres planètes de leur thème.

    Signes Mutables du 2e décan

    Jupiter traverse le 2e décan du Sagittaire jusqu’à la mi-février, puis de nouveau de juin à octobre, dans un contexte largement perturbé par ses aspects aux planètes plus lentes (particulièrement aux dates d’aspects exacts : 13/1, 16/6, 21/9 pour Jupiter/Neptune, 9/1, 6/6 et 14/10 pour Jupiter/Uranus). Dans ce contexte, la réputation du Grand Bénéfique en prend un coup !

    Pour les signes Mutables du 2e décan, c’est dans un climat de grande confusion que se déroule cette période : idéalisation, mirage, brouillard, incapacité à l’objectivité et à la décision, mais aussi problèmes liés à la place, à l’image sociale, à la reconnaissance… Moralité : modérer son enthousiasme, wait and see…

    Signes Féminins du 2e décan

    Un bémol doit être ajouté pour le 2e décan des Vierge et Poissons, également concerné par le sextile Saturne/Neptune, qui apporte la tendance inverse : capacité de recul, de réflexion, d’introspection, d’intuition juste et de vision sur la durée. Cet aspect s’étale sur toute l’année (il se produit exactement les 31/1, 18/6 et 9/11), et concerne tous les signes Féminins du 2e décan, qui y puiseront une grande capacité de réalisation, de mise en acte de leurs aspirations spirituelles profondes.

    Signes Masculins du 2e décan

    Pour les Sagittaire et les autres signes Masculins du 2e décan, il n’y a guère à attendre non plus – désolée ! – des promesses théoriques du “Grand Bénéfique” ainsi affligé par Neptune, Uranus, ainsi que Saturne qui le “plombe”, le ralentit, restreint l’expansion qu’on aurait pu attendre d’un Jupiter en maîtrise (en Sagittaire). Les opportunités, si elles se présentent, risquent d’être décevantes ou de s’accompagner de perturbations. Autrement dit, restons dans l’instant présent sans tirer de plans sur la comète. L’impermanence, plus que jamais, est dans l’air…

    Signes Cardinaux du 3e décan et Signes Fixes du 1er décan

    Pour en revenir à Uranus/Neptune, adressons-nous à ceux qui sont directement concernés par le transit d’Uranus : la toute fin des signes Cardinaux (jusqu’au début mars) et le début des signes Fixes (ensuite). Uranus annonce des échéances importantes dans la vie, des changements brusques et souvent imprévus, des virages à 90°. C’est aussi la planète de l’éveil, du grand réveil. Dans le contexte de 2019, la part que joue Neptune (et Jupiter) dans ce transit indique que le changement se place dans un contexte de grande confusion et qu’il échappe à tout contrôle – il peut s’inscrire dans un évènement d’ordre collectif, par exemple. La route, d’ordinaire claire et précise lorsqu’elle est tracée par Uranus, est un chemin noyé dans le brouillard neptunien : on ne pourra se fier qu’à sa foi, son intuition profonde. Du reste, à un certain degré d’évolution, ou de sagesse, l’éveil uranien bénéficiera d’une connexion neptunienne avec la dimension cosmique – quelque soit le nom qu’on lui attribue. Moralité : conscience et méditation !

    Jupiter Sagittaire 3e décan

    Signes Masculins du 3e décan

    Jupiter traverse ensuite le 3e décan du Sagittaire de la mi-février au début juin, puis de nouveau de mi-octobre à fin novembre, lié étroitement à Pluton par semi-sextile, donc en situation d’allégeance, de dépendance par rapport à un pouvoir plus grand. Pour les signes Masculins du 3e décan, là encore les perspectives sont mitigées : des portes s’ouvrent certes, mais la situation fait qu’il ne sera pas forcément possible de saisir les opportunités, sauf en novembre lorsque Jupiter sortira de l’emprise de Pluton. Les significations traditionnelles d’expansion, de prospérité, de liberté et de succès attachées à cette planète s’appliqueront alors sans modération !

    Signes Féminins du 1er décan

    En décembre, une bonne nouvelle pour les Capricorne et les autres signes Féminins du 1er décan : un magnifique trigone Jupiter/Uranus leur promet un changement positif, une bonne surprise qui s’appliquera probablement à leur vie professionnelle mais, selon le thème personnel, peut également concerner d’autres domaines. Le leitmotiv de cette fin d’année : libération et innovation !

    * lire à ce sujet http://reenchanterlemonde.com/leurope-politique-et-les-cycles-uranusneptune/

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  • Eclipse lunaire du 27 juillet 2018

    Jul 26th 2018

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    Je me suis cantonnée dans cet article à ajouter quelques informations que je n’ai pas trouvées sur le net à propos de cette éclipse, “la plus longue du siècle”. En effet, plusieurs facteurs en déterminent la puissance sur un plan astrologique et justifient que l’astrologue s’y attarde.

    Les éclipses ont piètre réputation dans la tradition astrologique… Essayons de pousser l’analyse.

    Les informations qui circulent en majorité sur la toile pourraient s’illustrer par ce graphique, qui représente l’opposition Soleil/Lune (Pleine Lune), la Lune se trouvant conjointe à Mars, autrement dit au même degré de longitude sur le zodiaque (l’écliptique) :

    PLEINE LUNE conjointe MARS 27 JUILLET 2018

    L’éclipse – alignement exact Lune/Terre/Soleil – se trouve conjointe à Mars, ce qui certes en décuple l’aspect électrique, voire potentiellement violent. Elle se trouve également conjointe à l’axe des Noeuds Lunaires, ce qui renforce la portée collective de l’impact.

    Eclipse du 27/7/18 conjointe Mars/Noeuds Lunaires

    Un autre facteur décisif doit être pris en compte : la présence d’Uranus au carré de l’opposition soli-lunaire. Uranus, planète collective, symbole d’imprévu, de changement brutal, se mêle à la partie pour donner une dimension supplémentaire à cette éclipse déjà très puissante.

    Enfin, notons que ce double carré se trouve au début des signes fixes (Taureau/Lion/Verseau). Le premier décan de ces signes (Scorpion inclus) est donc plus concerné que les autres par cet événement.

    Moralité : la prudence est de mise, mais par ailleurs c’est certainement là une puissante injonction de changement pour les personnes dont le thème présente des points forts dans ces zones zodiacales. L’éclipse, sur un plan individuel, et pour les personnes concernées, peut être vue comme un puissant déclencheur d’un changement radical en puissance – qui prend, pour chacun, des formes singulières.

    éclipse/Mars/Noeuds Lunaires/Uranus

    éclipse/Mars/Noeuds Lunaires/Uranus

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  • Uranus en Taureau :

    May 15th 2018

    By: admin

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    2018 – 2026

    C’est un jour de Nouvelle Lune (25° du Taureau), ce 15 mai 2018, qu’Uranus a choisi pour changer de signe, quitter l’énergie impétueuse du Bélier pour celle, stable et terrienne, du Taureau ; comme si les planètes voulaient que l’événement soit remarqué ! Uranus traversera ce signe durant les huit prochaines années.

    Sur un plan mondial, le rôle d’Uranus est de bousculer le statu quo, d’émanciper, de renouveler, d’inventer. Son passage en Bélier (mars 2011 – 2019*), au carré de Pluton, laissait prévoir un climat particulièrement explosif. Ce furent les mouvements de révolte (printemps arabe, révolution syrienne…), l’explosion à la centrale nucléaire de Fukushima, la montée de la droite et de l’extrême-droite en Europe et aux USA…

    L’entrée d’Uranus en Taureau évoque le grain de sable dans un système établi : d’un côté Uranus, déclencheur de changement, de révolutions, d’imprévus… de l’autre, l’univers stable du Taureau, attaché à la matière, au confort, à la sécurité économique, à l’exploitation de la nature… Le passage d’Uranus dans ce signe peut se lire comme la multiplication d’initiatives individuelles, nouvelles, voire révolutionnaires, tournées vers la terre, l’alimentation, la monnaie, l’environnement… Uranus est porteur d’avancées puissantes et imprévisibles, souvent initiées par un individu, une découverte, un acte audacieux.

    Uranus : une expérience unique

    Pour vous et moi, l’expérience uranienne est le plus souvent un temps fort de rupture avec le passé, d’émergence de la nouveauté, de l’inconnu, de l’imprévu, une expérience qui peut être celle d’un réveil, ou d’un éveil au sens spirituel. Uranus parcourt le zodiaque en 84 ans : lorsqu’il transite une planète (ou un axe) de notre thème, il s’agit d’une expérience unique, qui ne se renouvellera pas – à moins de vivre très vieux. Une porte s’ouvre, c’est l’occasion de bousculer la routine, les processus de défenses, et de faire émerger la qualité essentielle, particulière, de la planète transitée et de la fonction qu’elle incarne dans notre thème. D’où le terme d’éveil.

    L’expérience est d’autant plus “dérangeante” que la planète transitée se trouve en Taureau, signe Fixe, de Terre, bien campé dans la poursuite d’un objectif à long terme, et dans une forte résistance au changement. Et précisément, malgré la puissance de dégagement inhérente à Uranus, la planète en Taureau qu’il transite peut en être ébranlée, mais sera tentée de revenir à son fonctionnement premier une fois le transit passé. D’autres éléments entrent en jeu dans l’étude particulière pour en juger.

    Né entre le 20 et le 23 avril

    Uranus va circuler dans les trois premiers degrés du Taureau d’ici mai 2019. Les natifs des trois premiers jours du signe (du 20 au 23 avril) seront donc concernés en priorité : Uranus transite leur Soleil natal (les autres Taureau devant attendre leur tour, qui se placera quelque part entre 2019 et 2026 en fonction de leur date de naissance). Pour les Taureau de la première heure donc, l’occasion va se présenter de tourner une page : Uranus distribue de nouvelles cartes au cours des douze prochains mois, impose un scénario nouveau et inattendu, et va leur proposer, plus ou moins brutalement, de quitter leur zone de confort (si chère au Taureau) et de prendre un risque, leur permettant de donner toute leur mesure dans un projet concret ; un enfant, une maison, une entreprise de restauration, une ferme agricole, une oeuvre artistique, une action liée à l’environnement…

    Outre les Taureau cités, sera concernée toute personne dont le thème présente une planète (notamment une planète rapide, “individuelle”, par opposition aux lentes, générationnelles) ou un axe dans les trois premiers degrés du signe. La part de la psyché à laquelle renvoie la planète transitée se trouvera stimulée de telle sorte quelle va s’exprimer de manière différente, faire émerger des qualités enfouies. Ce qui sur un plan concret peut occasionner de véritables changements de vie.

    Contexte : Uranus/Neptune

    Ajoutons qu’au plan individuel comme au plan collectif, le contexte dans lequel se place Uranus est déterminant ; on ne pouvait, depuis les dix dernières années, parler d’Uranus sans évoquer Pluton qui lui fait carré depuis l’été 2008 (crise bancaire aux USA). Ce n’est qu’aujourd’hui que cet aspect s’achève, laissant un monde en crise ; à sa place se forme un nouvel aspect entre Uranus et Neptune, qui va plus que jamais confronter jusqu’au début 2020 deux courants, celui de l’individualisme et celui de la solidarité. Ce semi-carré Uranus/Neptune nous renvoie à la conjonction de 1993 qui a vu naître l’expression d’un idéal avec le Traité de Maastricht : un nouveau temps fort pour l’Europe, donc.

    * Uranus rétrograde à la fin du Bélier entre nov. 18 et mars 19

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  • BONNE ANNEE !

    Jan 1st 2018

    By: admin

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    Pluie de Fleurs pour une Suspension d’Art signée Rebecca Louise Law

    Un regard sur 2018 très bientôt…

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  • Jupiter en Balance

    Jun 5th 2017

    By: admin

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    L’astrologie populaire présente le transit de Jupiter (conjonction au Soleil natal) comme une providence, signe d’expansion, de succès, de gains, de reconnaissance sociale, de charisme, d’élargissement du champ d’action et du territoire… aussi vrai que la tradition qui nous vient du Moyen-Age et, au-delà, des Grecs, le nommaient le “Grand Bénéfique”.

    carré Jupiter/Pluton, 2e décan Balance

    A cette affirmation, il faut mettre deux conditions.

    La première est l’état céleste de Jupiter, autrement dit la place qu’il Jupiter dans le système solaire, en relation avec les autres planètes. Sur ce point, l’actuel Jupiter en Balance (dans le 2e décan entre octobre 2016 et août 2017) se trouve en carré à Pluton qui en minimise l’éclat, ou qui pervertit ses effets.

    Lors de son passage dans le 3e décan du signe (de décembre 2016 à octobre 2017), Jupiter s’oppose à Uranus qui génère une haute instabilité

    opposition Jupiter/Uranus, 3e décan Balance

    et présage d’opportunités suivies de revers inattendus ou de changements importants.

    La seconde condition est l’état céleste du Soleil à la naissance de la personne concernée. Si celui-ci présente de puissantes dissonances avec les planètes lentes, Jupiter fait loupe :

    exemple de Soleil natal dissonant

    il va d’abord indiquer une étape de fortes turbulences qui, éventuellement, permettront de dépasser les conditionnements initiaux inhibants les potentialités solaires.

    Autrement dit, comme tout transit, celui-ci sera une occasion d’évolution.

    Conclusion, ce n’est pas avec un transit de Jupiter que vous gagnerez au loto… à moins qu’il ne soit conjoint à Uranus dans le ciel et que votre Soleil gourverne la Maison 5 et soit en Maison 2 !

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