Si je reprends l’étude précédente, pour en faire l’analyse a posteriori, voici les points à relever :

Le thème de la 5e république évoquait un changement radical : la possibilité d’un nouveau Président a été évoquée, ainsi que celle d’une nouvelle politique gouvernementale. Il apparaissait un renforcement des valeurs de la gauche, ce qui a été confirmé par l’élection de F. Hollande.

A propos de N. Sarkozy :

“Les rapports astrologiques étroits entre Sarkozy et la France sont plutôt renforcés”. S’il n’a certes pas obtenu la majorité, il fut tout de même présent au second tour et 48% des électeurs ont voté pour lui.

“En 2012, sa plus grande faille est la crise de popularité qu’il subit” ; on ne peut que l’admettre, et l’affaire Khadafi n’a fait que peser encore sur le mauvais côté de la balance.

“2012, c’est aussi pour Sarkozy l’année d’un changement de cap”. Sans commentaires… “la réélection ne s’impose pas de manière évidente”. Toute la difficulté, à partir du manque d’évidence et des contradictions, étant de trancher. (J’en profite pour faire une remarque : en consultation privée, ce cas de figure ne se présente pas. Le but de la consultation n’est pas de dire, par exemple : vous allez être élu, ou pas. Le but est de montrer les différentes voies possibles, de parler des contradictions, de donner le maximum d’éléments à la personne venue consulter pour décider elle-même.)

A propos de F. Hollande :

“Bien qu’harmonieuse, cette relation ne semble pas suffisamment “forte” pour le hisser au pouvoir. La popularité est plutôt en hausse au moment des élections, il est porté par un courant collectif propice, mais l’accès au pouvoir n’est pas indiqué.”

Je ne peux que reconnaître mon erreur, et tenter de la comprendre. Le climat de ces élections a baigné dans l’indécision et l’incertitude jusqu’au dernier moment. Je n’ai pas assez fait confiance à mon premier ressenti par rapport à Sarkozy, celui d’une impossible réélection vue son impopularité croissante et la déception qui saluait la fin de son mandat. Le choix de Hollande me semble surtout l’expression de la volonté de bouter le Président sortant hors de l’Elysée ; la confiance et la proximité qu’inspire Hollande (en dépit d’une réputation Flanby que son thème ne justifie d’ailleurs pas) a fait le reste.

Le fait demeure que les prévisions astrologiques ne montraient pas la consécration majeure qu’est un accès à la tête du pays. Peut-être faut-il l’expliquer par les épreuves qui attendent notre nouveau Président. Consécration certes, mais lourd héritage aussi. Souhaitons-lui (et nous !) bonne chance pour ce quinquennat !

Prochain post : le thème de François Hollande.